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REDYCEO

Nom du projet

REgionalisation DYnamique du futur possible du Climat de l’Europe de l’Ouest

Acronyme du projet

REDYCEO

Nom et prénom du porteur du projet

Thierry Castel

Contacts

tcastel at u-bourgogne.fr

Etablissement

Institut Agro Dijon

Laboratoire

UMR 6282 Biogéosciences

Equipe de recherche

Centre de Recherches de Climatologie (CRC)

Résumé du projet

La régionalisation climatique dynamique se heurte à un certain nombre de verrous tant techniques que scientifiques qui sont fortement dépendants des objectifs (impacts du changement climatique) et des configurations de simulation (mono- ou multi-domaines, guidage). Le projet REDYCEO vise à évaluer l’apport d’une régionalisation mono-domaine (figure 1) comparativement à une descente d’échelle en deux domaines et ce pour une mème résolution cible (12km).

Objectif initial du projet

Le projet REDYCEO propose de conduire des simulations en s’appuyant sur un seul large domaine couvrant la totalité de l’Europe, en incluant la prise en compte des rétroactions entre schémas et en mobilisant un guidage de la large échelle. Ce nouveau protocole est effectif et le premier objectif du projet était de montrer, à partir de la grappe du MesoBFC, la possibilité de réaliser en continue une simulation climatique régionale mono-domaine de 60 ans. Le deuxième objectif concernait l’évaluation des performances de ce protocole comparativement à nos simulations passées basées sur deux domaines. deuxième objectif concernait l’évaluation des performances de ce protocole comparativement à nos simulations passées basées sur deux domaines.

Simulations et traitements réalisés

Nos simulations sont basées sur le code informatique du modèle climatique régional ARW/WRF. Ce modèle est développé par le centre national américain de recherches atmosphériques (Boulder, Colorado, USA) et il implémente l’état de l’art de la physique de l’atmosphère et des surfaces. Pour résoudre le climat toutes les 60s sur l’ensemble des 16·106 voxels les jobs ont mobilisé 624 coeurs dont 24 étaient dédiés à la lecture des fichiers de forçage et à l’écriture des fichiers résultats pour un temps d’exécution de 34h/job (i.e. 200 jours de climat). Au total 58 To de données brutes ont été générées et post-traitées.

Résultats obtenus

La mise à disposition des ressources calculs du MesoBFC nous ont permis de boucler nos simulations en quelques mois et de faire le "proof of concept" de notre nouveau protocole de régionalisation.

D’autre part cela nous a conduit à adapter notre logiciel de chaînage de jobs (WRFmanager) à Slurm. Outre ces avancées techniques et méthodologiques les résultats ne montrent pas, comme espéré, d’améliorations saillantes sur la crédibilité du climat produit comparativement à nos précédentes simulations. Le protocole mono-domaine a des performances similaires pour l’évapotranspiration potentielle (Figure 2).

Les simulations dégradent malheureusement les pluies simulées. L’amplitude des biais est exacerbée avec le protocole mono-domaine comparativement à nos précédentes simulations avec deux-domaines. Toutes zones agroclimatiques sont concernées avec des sur-cumuls moyens qui atteignent +198,5mm soit quasi le triple (+71,4mm) des simulations deux-domaines.

Grace à ces résultats nous avons ré-évalué notre stratégie de régionalisation. Même si le mono-domaine montre une meilleure scalabilité des calculs nous n’utiliserons pas ce protocole sur les projections climatiques. Le protocole deux domaines est plus performant quant à sa capacité à produire un climat régionalisé crédible toutes choses égales par ailleurs.

Valorisation des résultats

Comment avez-vous publié et communiqué vos résultats ?

Ces résultats sont importants pour la communauté des climatologues et des impacts (agronomes, forestiers, hydrologues). Nous rédigeons un article avec Quentin Cournault (doctorant au CRC) pour la revue Geophysical Research Letter. Il sera soumis en décembre prochain au plus tard.

Valorisation dans le cadre pédagogique ?

Ces simulations sont valorisées das le cadre de la thèse de Quentin Cournault. Ces résultats seront valorisés dans le cadre de l’UE4 Climat du Master 2 SEME.

Les données ont-elles été ouvertes ?

Les données sont ouvertes. Elles seront versées sur le serveur climdata du CRC qui est hébergé par le CCUB. Pour y accéder il faudra faire une demande auprès de Thierry Castel.